Sara Veyron

Metteuse en scène, chanteuse et bien plus encore, adepte du tout terrain.

Chanteuse
Metteuse en scène

Sara Veyron est metteuse en scène, directrice du Théâtre du Chaos, vice-présidente du Syndicat National des Metteurs en scène, membre du comité d’éthique scientifique de l’UNPS et du CA du centre de prévention du suicide de Paris

Sara Veyron a suivi des études scientifiques puis économiques tout en pratiquant le théâtre, la musique et la danse. Elle s’implique depuis 1986 dans des associations : accompagnement d’un jeune autiste, pratiques théâtrales avec de jeunes enfants entendants et malentendants², mentor Led by Her (entrepreneuriat culturel), FDFA (femmes et handicap ).

L’obtention d’un BAFA avec spécialité théâtre et Vidéo, puis d’une licence de théâtre et pédagogie avec une option psychologie l’oriente vers les enfants et les adolescents. Sara mettra au point une pédagogie s’appuyant sur son expérience du comportemental. Formée sur le plan artistique au travail vocal lyrique auprès d’Agnès Delume (compagnie du Cygne – conservatoire de Poitiers), aux techniques de Roy Hart Théâtre avec Linda Wise, sur l’œuvre d’Aperghis avec le Théâtre musical Le Grain, elle aborde le Théâtre du geste avec Joël Liennel de l’International Visual Theater, le mouvement avec Jean Luc Cotillard, la danse avec Paco Decina, la danse-voltige avec Annie Bourdié, et l’interprétation des textes avec Adel Akim – TQI Ivry et Eloi Recoing sur Ibsen – IET et Rond Point, tout en pratiquant régulièrement des arts martiaux. elle a interprété au théâtre de nombreux rôle tant dans le théâtre classique (Shakespeare..) ou contemporain (Thomas Bernard). Elle a également donné des concerts poétiques au Festival d’Avignon, au Café de la Danse à Paris ou au Forum Léo Ferré à Ivry et sorti deux disques en 2013 et 2016. Elle a été assistante à la mise en scène sur « Der Geizige » de Molière au Stadttheater de Giessen en Allemagne en 1997, avant de se consacrer à la mise en scène fin 1997.

Un diplôme de commerce obtenu en 1991 va lui permettre de gérer une structure artistique avec l’objectif d’être  économiquement viable, sans dépendre de subventions, tout en favorisant une démarche artistique. Son implication sociale entraînera de nombreux partenariats avec des associations de prévention puisqu’elle développera une forme théâtrale nommée Théâtre Interactif qui non seulement abordera des questions de société comme la violence, le racisme ou le suicide, mais aussi des problématiques de santé publique comme la prévention des accidents domestiques, de l’alcoolisme ou de la toxicomanie… Sara Veyron recevra en 2002 pour le travail qu’elle mène au sein du Théâtre du Chaos la médaille d’argent de la Ligue de l’Enseignement, dont elle rejoindra le conseil d’administration de la ligue de Paris en 2008. Cette forme théâtrale appuyée par un débat participatif du public touche plus de 330 000 spectateurs  sur 3 pays européens, dont 17 régions de France avec plus de 3000 représentations. L’expérience du Théâtre du Chaos sera utilisée dans des programmes régionaux de prévention en direction de publics spécifiques, mais aussi de professionnels. Elle participera également à la formation de professionnels, en plus des 25 artistes qu’elle dirige au sein du Théâtre du Chaos. En 2006, Sara Veyron est invitée à intervenir au Congrès International de prévention du suicide Par le GESP avec « Un si bel automne » sur le thème des pulsions suicidaires des anciens et  » L’effiloche » sur le mal-être et le suicide des adolescents et au Forum débat du journal Le monde sur la violence.

En 2007, elle lance une première tournée théâtrale en zone rurale (- de 900 habitants) avec la pièce « Fin de terre » de G de Cagliari sur les incidences des changements climatiques, saluée unanimement par la presse, après plus de 120 représentations à Paris et en Avignon. Elle est à l’initiative du débat « L’homme et le climat » avec Georges de Cagliari auteur, Sylvestre Huet journaliste scientifique à Libération, Jean-Pierre Céron climatologue à Météo France et Edouard Bard professeur au collège de France et fera traduire la pièce et le débat en langue des signes.

Sa mise en scène « Speed dating » de Georges de Cagliari, sur le thème de la solitude affective et la manipulation, soutenue par l’Adami et la fondation Beaumarchais a été nominé parmi les dix coups de cœur du club de la presse du festival d’Avignon 2009, reprise à Paris puis en tournée 2012 pour plus de 150 représentations.  Création de « un peu de brume dans la tête » en 2011. Elle dirige la comédienne et le quintette pour la création de « Frénésire » de David Jakubek, au Théâtre du Galpon – Genève 2012

S’ensuivent les créations du « Clochard stellaire » 2014 et de « Angelita »  (conte musical Flamenco) 2018.

En 2018, elle est élue vice-présidente du Syndicat National des Metteurs en scène.

Elle participe depuis 2019 aux travaux de la FEALIPS sur le thème  » Suicide et transformations sociales). Elle prépare la mise en scène de « Camille , Camille, Camille » de Sophie Jabès pour les compagnie AtmosphèreS et Cie du Rendez-vous pour le printemps 2021., avec une présentation à la maison de la poésie – Festival d’Avignon 2021.

Depuis ses débuts, Une Chanson En Tête collabore très souvent avec Sara Veyron et le Théâtre du Chaos, et vice versa.