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L’ECOLE COMMUNALE, Les années « certif »

De 1880 à 1889, le CEP a traversé deux siècles.

Voyages Reportages

L’ECOLE COMMUNALE ou Les Années ‘’Certif’’ par Sergio Cozzi, diaporama numérique suivi d’un débat.

De 1880 à 1889, le CEP a traversé deux siècles. Le sésame en poche permettait d’entrer dans la vie active, aller en apprentissage pour maîtriser un métier manuel. Outre le diplôme affiché, souvenez-vous, la récompense était un beau vélo…et puis, on devenait adulte.

De 1882 à 1989, le Certificat a fait rêver des millions de parents et angoisser autant d’élèves. Passage obligé pour rentrer dans la vie active, la Communale s’articulait autour d’un enseignement général de qualité. Les nombreuses matières étaient : Orthographe, Dictée, Rédaction, Grammaire, Conjugaison, Lecture, Récitation, Calcul mental, Mathématiques, Géométrie, Histoire, Géographie, Sciences naturelles, Dessin, Chant, Instruction civique, Sport.

Les bons points, les images et les prix de fin d’année sanctionnaient un bon travail.
Le diplôme en poche, on pouvait recevoir un beau vélo en pensant à l’entrée en sixième. Pour les autres ils étaient condamnés à entrer dans la vie active et trouver un travail manuel.

Les garçons devenaient mécaniciens, maçons, électricien, boulanger, boucher.
Quant aux filles, elles devenaient dactylos, puéricultrice, infirmière, assistante sociale, brodeuse, mais n’étaient pas destinées à une carrière ; elles devaient apprendre les tâches ménagères, trouver mari et avoir des enfants.

A l’école les sévices étaient courants ; les coups de règle sur les doigts, parfois des fessées et les plus mauvais étaient affublés du bonnet d’âne, risée de tous les copains. Dans la France rurale, la vie d’écolier n’était pas le plus dur car les enfants devaient travailler à la ferme, faire les vendanges, les foins, le jardin et partir en classe à parfois plus de dix kilomètres, sans lumière, dans le froid, galoches aux pieds.  L’école était pour eux presque une délivrance.

La récréation était un bon défouloir mais il fallait avoir un peu de caractère pour ne pas se faire voler le sac de billes ; on pouvait aussi se prendre quelques coups de poings par les plus âgés. Au retour en classe, il y avait quelques servitudes comme ramasser les cahiers, remplir les encriers de porcelaine ou effacer le tableau, des corvées uniquement destinés aux meilleurs élèves.